30 % des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre ont des objectifs climatiques à long terme (2050) alignés sur 1.5 °C : rapport sur l'état de transition du TPI

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- Seuls 30 % des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ont des objectifs climatiques alignés sur 1.5 °C d’ici 2050, contre 7 % en 2020.
- Aucune entreprise n’a pleinement aligné ses pratiques commerciales sur les objectifs de décarbonation, ce qui met en évidence une lacune dans les plans de transition réalisables.
- Les pays à revenu élevé obtiennent de meilleurs résultats que les pays à revenu intermédiaire en matière de lutte contre le changement climatique en raison de différences en matière de réglementation et de ressources.
Un nouveau rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), basée à la London School of Economics, révèle que 30 % des plus grandes entreprises émettrices de gaz à effet de serre au monde ont désormais des objectifs climatiques alignés sur l'objectif de 1.5 °C pour 2050. Cela représente une augmentation significative par rapport à seulement 7 % en 2020, mais de nombreuses entreprises manquent encore d'objectifs intermédiaires crédibles et de stratégies quantifiables.
Le « Rapport sur l’état de transition 2024 » L'étude a analysé plus de 1,000 39 sociétés cotées en bourse, évaluées collectivement à XNUMX XNUMX milliards de dollars. Elle évalue leurs progrès dans deux domaines clés : Performances du carbone et Qualité de la gestion, offrant une vue d’ensemble de l’action climatique des entreprises.
Performances du carbone:Les secteurs clés tels que l'exploitation minière diversifiée (50 %), l'acier (46 %) et l'électricité (41 %) sont en tête en matière d'alignement sur les objectifs climatiques. Cependant, les producteurs alimentaires (8 %) et les sociétés pétrolières et gazières (6 %) sont loin derrière. Au niveau régional, les entreprises européennes, australasiennes et japonaises affichent les taux d'alignement les plus élevés, tandis que 82 % des entreprises chinoises sont soit mal alignées, soit ne disposent pas de données suffisantes.
Qualité de la gestion:La majorité des entreprises (57 %) se situent au niveau 3, ce qui signifie qu'elles reconnaissent le changement climatique comme un risque commercial, mais qu'elles manquent de stratégies globales. Aucune des entreprises analysées ne répondait à tous les critères du niveau 5, ce qui indique une incapacité à élaborer des plans de transition réalisables à l'échelle de l'entreprise.
"L’environnement réglementaire des pays d’accueil est susceptible d’influencer la manière dont les entreprises gèrent les risques et les opportunités liés au climat," m'a dit Simon Dietz, Directeur de recherche du Centre TPI.Cette analyse offre un aperçu unique et approfondi."
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David Russell, président du TPI, a souligné : «Les investisseurs doivent redoubler d’efforts pour dialoguer avec les entreprises et les décideurs politiques afin d’encourager des réponses urgentes au risque systémique posé par le changement climatique. »
Ce rapport met en évidence les lacunes critiques dans l’action climatique des entreprises, en particulier dans les secteurs à fortes émissions et les marchés en développement, et appelle à une collaboration plus étroite entre les entreprises, les régulateurs et les investisseurs pour générer des progrès significatifs.