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COP16 Riyad mobilise 12 milliards de dollars pour lutter contre la sécheresse et la dégradation des terres

COP16 Riyad mobilise 12 milliards de dollars pour lutter contre la sécheresse et la dégradation des terres

COP16 Riyad mobilise 12 milliards de dollars pour lutter contre la sécheresse et la dégradation des terres
Écoutez cette histoire :
  • Engagement de 12 milliards de dollars : Les engagements mondiaux comprennent 10 milliards de dollars du Groupe de coordination arabe et 1 milliard de dollars chacun du Fonds de l’OPEP et de la Banque islamique de développement (BID).
  • Déficit critique de financement : Des investissements annuels de 355 milliards de dollars sont nécessaires, mais les engagements actuels sont inférieurs de 278 milliards de dollars.
  • Potentiel de rendement élevé : La restauration de plus d’un milliard d’hectares de terres pourrait rapporter jusqu’à 1 billion de dollars par an.

La 16e Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui s'est tenue pour la première fois à Riyad, a permis de recueillir 12 milliards de dollars de promesses de dons pour relever les défis mondiaux de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse. L'événement, qui avait pour thème « Notre terre, notre avenir » a souligné l’urgence d’agir pour restaurer les terres dégradées et soutenir les communautés vulnérables.

Principaux engagements

Le Groupe de coordination arabe a annoncé un investissement de 10 milliards de dollars d’ici 2030 pour s’attaquer à ces problèmes urgents. Le Fonds de l’OPEP et la BID ont chacun promis 1 milliard de dollars, aux côtés de 150 millions de dollars de l’Arabie saoudite.

"Grâce à la restauration des terres, à la lutte contre la désertification et à la lutte contre la sécheresse, nous visons à renforcer la résilience des communautés les plus vulnérables du monde.« , a déclaré Muhammad Sulaiman Al Jasser, président de la BID et chef du Groupe de coordination arabe.

Muhammad Sulaiman Al Jasser, président de la BID et chef du Groupe de coordination arabe

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Le déficit de financement met en évidence les défis

Les rapports de la CNULCD indiquent que les investissements annuels nécessaires pour la période 355-2025 s'élèveront à 2030 milliards de dollars, mais les engagements actuels sont largement insuffisants. Les contributions du secteur privé, qui ne représentent que 6 % du financement requis, soulignent la nécessité d'un engagement plus important.

Rendements économiques élevés

Malgré les difficultés de financement, le potentiel de rendement est considérable. La remise en état de plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées pourrait générer des retombées économiques pouvant atteindre 1 billion de dollars par an, ce qui souligne la viabilité financière des investissements dans la restauration des terres.

La COP16 a renforcé l’importance d’une action collective mondiale pour lutter contre la dégradation des terres et la sécheresse, ouvrant la voie à de futurs efforts visant à combler le déficit de financement et à maximiser les opportunités de restauration des terres.

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