Selon une étude de l'UKSIF, des politiques améliorées pourraient permettre de réorienter jusqu'à 100 milliards de livres sterling d'actifs sous gestion vers la finance durable au Royaume-Uni.

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- Recherche UKSIF estime que des politiques plus favorables pourraient permettre de réorienter jusqu'à 100 milliards de livres sterling d'actifs sous gestion vers la finance durable au Royaume-Uni.
- 69% des décideurs d'entreprise Les acteurs du secteur financier ont convenu que le manque de certitude concernant la politique et la réglementation en matière de développement durable limite leurs investissements au Royaume-Uni.
- 95 % des grandes sociétés financières britanniques augmenteraient leurs investissements dans des projets durables/verts au Royaume-Uni si des politiques vertes favorables étaient mises en œuvre.
- Près de huit sur dix (77 %) ont déclaré qu’une plus grande harmonisation des normes de durabilité financière à l’échelle mondiale aurait un impact positif sur les entreprises qui investissent.
L'Association britannique pour l'investissement et la finance durables (UKSIF), qui rassemble plus de 300 membres gérant plus de 19 XNUMX milliards de livres sterling d'actifs mondiaux sous gestion (AUM), a publié un rapport montrant que le Royaume-Uni se trouve à un point d'inflexion clé en matière de finance durable. Après des années d'innovation et de classement au premier rang du Global Green Finance Index, la position de leader mondial du Royaume-Uni est menacée.
L'UKSIF finance l'avenir : rapport sur les services financiers appelle à des politiques et à une réglementation favorables dans trois domaines clés pour renforcer le secteur de la finance durable du Royaume-Uni et créer un environnement plus attractif pour la croissance de la finance durable et de l'investissement privé en général.
Dans le cadre de cette recherche, l'UKSIF a interrogé 100 organisations de services financiers représentant environ 1 200 milliards de livres sterling de chiffre d'affaires annuel et plus de 83 milliards de livres sterling d'investissements verts au Royaume-Uni. Alors que 65 % des personnes interrogées ont déclaré que le Royaume-Uni reste leur principal marché pour les activités de finance durable, le manque de clarté du gouvernement et de politiques de soutien crée une direction claire, avec deux personnes sur trois (XNUMX %) déclarant avoir déjà ou envisagent de déplacer les investissements hors du Royaume-Uni vers un marché plus favorable à leurs objectifs de développement durable.
L'UKSIF interpelle le gouvernement prendre des mesures pour inverser cette tendance, grâce à la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures politiques pratiques et rentables. Ses recherches ont montré que 95 % des personnes interrogées augmenteraient leurs investissements au Royaume-Uni soit par le biais de nouveaux projets (40 %), de projets existants (34 %), soit des deux (21 %) si des politiques favorables étaient mises en œuvre. D’après les seules personnes interrogées, cela représenterait un déplacement potentiel d’environ 100 milliards de livres sterling d’actifs sous gestion.
Dans le rapport, l'UKSIF met en évidence trois domaines politiques clés nécessaires pour faire évoluer le système financier britannique vers une plus grande durabilité :
- Mettre en place un régime de divulgation en matière de développement durable clair et de premier plan :
- Les étapes critiques comprennent l’adoption des normes de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), l’introduction de plans de transition obligatoires pour les entreprises et, surtout, une taxonomie verte au Royaume-Uni.
- 68 % des sociétés financières conviennent que le DTS les aidera à accroître leurs investissements dans la finance durable au Royaume-Uni.
- Donnez du pouvoir aux investisseurs en clarifiant l’obligation fiduciaire des régimes de retraite :
- TPR doit publier des éclaircissements pour faire comprendre plus clairement aux régimes de retraite que la prise en compte des questions ESG financièrement importantes et la gestion active des risques et des impacts associés sont conformes aux obligations fiduciaires.
- Une clarification des obligations fiduciaires de la part des décideurs politiques permettrait de remédier au manque de clarté du marché qui a sans doute contribué à une culture d'investissement plus réticente au risque au Royaume-Uni.
- Appel à ce que les consultants en investissement soient soumis au champ d’application réglementaire formel de la FCA.
- 72 % des grandes sociétés financières au Royaume-Uni affirment que la clarté des obligations fiduciaires en matière d'ESG pour les administrateurs des régimes de retraite britanniques les aiderait à prendre des décisions d'investissement.
- Intégrer la biodiversité dans le cadre réglementaire :
- Si le Royaume-Uni veut respecter son engagement de mettre fin à la perte de nature d’ici 2030 et respecter ses engagements internationaux, les décideurs politiques et les régulateurs doivent se concentrer au-delà des seuls risques liés au changement climatique.
- Le gouvernement doit envisager l’intégration du cadre du Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature (TNFD), notamment en soutenant la création d’une nouvelle norme ISSB pour la biodiversité et la nature, IFRS S3.
- Une nouvelle norme spécifique à la biodiversité aidera mieux les sociétés et sociétés de services financiers au Royaume-Uni et dans le monde à faire face aux risques financiers posés par les dommages causés à la biodiversité mondiale et à réduire l'impact économique sur le PIB.
- Plus de trois sociétés financières sur cinq (61 %) soutiennent l’intégration du cadre du Groupe de travail sur les divulgations financières liées à la nature (TNFD) dans la réglementation britannique.
James Alexander, PDG d'UKSIF, commente : «Le Royaume-Uni est confronté à un point d’inflexion crucial qui pourrait lui permettre soit de combler les écarts restants, soit de bénéficier des grands progrès que nous avons réalisés jusqu’à présent dans notre leadership mondial en matière de finance durable ; ou perdre sa position de leader durement gagnée. La récente volte-face en matière de politiques de développement durable plus larges, l'absence persistante de cadres politiques détaillés pour divers secteurs, ainsi que des facteurs secondaires tels que le manque de clarté de la part des décideurs politiques dans la création d'un cadre réglementaire clair et stable pour les services financiers, contribuent à éloigner les secteurs privés indispensables. des capitaux au Royaume-Uni qui peuvent aider le pays à progresser vers la carboneutralité. »
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L'UKSIF a travaillé en étroite collaboration avec des organisations et des entreprises à travers le secteur pour comprendre quelles politiques et réglementations seront nécessaires pour renforcer le secteur de la finance durable du Royaume-Uni et aider le Royaume-Uni à atteindre ses ambitions de zéro émission nette. Les organisations suivantes ont soutenu ces mesures : Aldersgate Group, ShareAction, Bankers for Net Zero, Impact Investing Institute, Make My Money Matter, B Lab UK.