KPMG constate que 62 % des premiers déclarants de l'ESRS se fixent des objectifs de zéro émission nette

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- Les entreprises ont identifié entre 9 et 93 impacts, risques et opportunités matériels (IRO), les impacts étant dominants (59 %).
- Les informations sur le climat ont montré une maturité significative, avec 86 % d’entre elles effectuant des analyses de scénarios et 62 % ayant des objectifs de zéro émission nette.
- L’alignement stratégique et la clarté sur la double matérialité restent des défis majeurs.
Le reporting ESRS a démarré en force en 2025, mais les premières conclusions de KPMG « ESRS en temps réel : FAST 50« Le rapport met en évidence des disparités importantes dans la manière dont les entreprises abordent les rapports sur la durabilité.
Dr Jan-Hendrik Gnändiger, responsable mondial du reporting ESG chez KPMG, Remarques:
"Nos premières conclusions montrent des tendances cohérentes avec notre expérience en tant que conseillers et prestataires d’assurance. »

Grande diversité dans les pratiques de reporting
Les entreprises ont identifié des IRO matérielles très variables, allant de 9 à 93. Les impacts ont largement dépassé les risques et les opportunités, représentant 59 % de toutes les IRO identifiées.
Gnändiger explique la complexité :
"Ces facteurs pourraient avoir contribué à ce que les entreprises se concentrent sur les détails plutôt que sur la stratégie de l’entreprise et son lien essentiel avec les IRO importants."
Le reporting climatique atteint sa maturité
Les rapports liés au climat ont démontré une plus grande maturité par rapport à d’autres domaines :
- 86 % des entreprises ont divulgué des analyses de scénarios climatiques.
- 62 % se sont engagés à atteindre des objectifs de zéro émission nette, principalement alignés sur l'initiative Science Based Targets (SBTi), visant 2050.
Déconnexion stratégique évidente
Malgré des informations solides, de nombreuses entreprises ont eu du mal à lier clairement la durabilité à leur stratégie commerciale globale.
Les propositions Omnibus de la Commission européenne visent à rationaliser les rapports ESRS, en privilégiant les données quantitatives et en clarifiant les informations obligatoires tout en maintenant la double matérialité.
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Gnändiger souligne la nécessité de la simplicité :
"Nos conclusions confirment la nécessité d’une simplification et de directives supplémentaires, notamment en ce qui concerne l’évaluation de la double matérialité."
L’engagement des parties prenantes et la préparation à l’IA sont essentiels
L’engagement personnalisé des parties prenantes s’est avéré plus bénéfique lorsqu’il a été mené par le biais d’entretiens directs ou de groupes de discussion, contrairement aux méthodes passives moins efficaces.
Le rapport souligne également l’importance de concevoir des informations optimisées pour l’IA et la lisibilité humaine :
"Concevoir la déclaration de durabilité en tenant compte de l’IA présente des avantages évidents« , conclut le rapport.
Bottom line:
Les entreprises devraient réévaluer leur approche en matière de reporting sur le développement durable, en veillant à un alignement clair avec la stratégie commerciale et à un engagement renforcé des parties prenantes.
Lire le rapport complet ici.
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