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La COP29 obtient un premier succès avec un consensus sur les normes de crédit carbone de l'article 6.4

La COP29 obtient un premier succès avec un consensus sur les normes de crédit carbone de l'article 6.4

La COP29 obtient un premier succès avec un consensus sur les normes de crédit carbone de l'article 6.4
Promenade piétonne devant le lieu de la COP 29 à Bakou le 10 novembre 2024, à la veille de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques 2024 (CCNUCC COP 29) se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou. (Photo par Alexander NEMENOV / AFP)
Écoutez cette histoire :
  • La COP29 débute par un accord sur les normes de crédit carbone en vertu de l’article 6.4, une étape importante qui renforce l’intégrité des marchés internationaux du carbone.
  • Les nouvelles normes visent à faciliter l’action climatique en augmentant la demande de crédits carbone, réduisant ainsi potentiellement le coût de mise en œuvre des plans climatiques nationaux de 250 milliards de dollars par an.
  • Le président de la COP29, Mukhtar Babayev, a qualifié le sommet de « moment de vérité » pour démontrer l’engagement mondial et a appelé à des efforts ambitieux de financement et d’atténuation du changement climatique.

Les parties se sont réunies pour la première journée de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Bakou, en Azerbaïdjan, marquant une étape importante avec un consensus sur les normes de création de crédits carbone en vertu de l'article 6.4 de l'Accord de Paris. Cette évolution devrait renforcer la crédibilité du marché international du carbone et orienter les ressources vers l'action climatique, en particulier dans les pays en développement.

Le président de la COP29, Mukhtar Babayev, a souligné l’importance de cette réalisation : « Ce sera un outil révolutionnaire pour orienter les ressources vers les pays en développement. Après des années d’impasse, les avancées à Bakou ont maintenant commencé. Mais il reste encore beaucoup à faire. »

Moukhtar Babaïev, président de la COP29

Focus opérationnel sur l'article 6 La présidence a identifié la mise en œuvre de l’article 6 comme un objectif central. Les marchés conformes à l’article 6 sont essentiels pour permettre une coopération rentable entre les nations, avec des économies potentielles de 250 milliards de dollars par an sur les plans nationaux d’action climatique. Ce consensus précoce signale une dynamique positive pour les négociations ultérieures.

Préparer le terrain pour l’ambition En ouvrant le sommet, le président Babayev a souligné la nécessité d'une ambition accrue et d'une action immédiate. Il a souligné l'urgence de remédier à l'inaction climatique : « Nous sommes sur la voie de la ruine… Ils réclament un leadership et des mesures concrètes. La COP29 est le moment incontournable qui peut tracer une nouvelle voie pour tous. »

Article connexe: Les Émirats arabes unis s'engagent à réduire leurs émissions de 47 % d'ici 2035 avant la COP29

Le sommet, qui accueillera environ 70,000 XNUMX délégués, se concentrera sur la réalisation d’un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) juste et ambitieux en matière de financement climatique. Babayev a reconnu le défi, notant : «Nous savons que les besoins se chiffrent en milliers de milliards », tout en soulignant que les contributions réalistes du secteur public se chiffrent en « centaines de milliards ». »

Donner la priorité au financement climatique Le Secrétaire exécutif de l’ONU sur les changements climatiques, Simon Stiell, a souligné la nécessité d’engagements financiers forts : « Si au moins deux tiers des nations du monde ne peuvent pas se permettre de réduire rapidement leurs émissions, alors chaque nation en paiera le prix fort… Le financement climatique n’est pas de la charité. »

Simon Stiell, Secrétaire exécutif de l'ONU pour les changements climatiques

Un Appel à l'action Le président Babayev a exhorté les pays à soumettre des contributions déterminées au niveau national alignées sur l’objectif 1.5, à préparer des plans nationaux d’adaptation d’ici 2025 et à présenter leurs rapports biennaux de transparence. Il a souligné que l’atténuation doit rester centrale : « En tant que plus haute instance mondiale sur le changement climatique, la COP29 ne peut pas et ne restera pas silencieuse sur la question de l'atténuation. »

Babayev a conclu en soulignant le défi collectif : « La COP29 est un moment de vérité qui mettra à l’épreuve notre engagement… Ces investissements portent leurs fruits. » Le succès, a-t-il ajouté, nécessite une participation mondiale : « L’Azerbaïdjan peut construire le pont, mais vous devez tous le traverser à pied. En fait, vous devez commencer à courir. »

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