Lancement du programme d'obligations pour l'énergie propre de 75 milliards de dollars du CIF à la Bourse de Londres

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- Objectif ambitieux en matière de financement climatique:Le mécanisme du marché des capitaux du CIF vise à lever jusqu'à 75 milliards de dollars pour des projets d'énergie propre dans les pays en développement, une part importante provenant du secteur privé.
- Obligations de qualité investissement:Le projet émettra des obligations de qualité investissement cotées à la Bourse de Londres, facilitant ainsi le financement mondial de la lutte contre le changement climatique et le développement des infrastructures énergétiques.
- Le leadership du Royaume-Uni en matière de finance verte:Ce lancement renforce le statut de Londres en tant que pôle de finance verte, renforçant l'engagement du Royaume-Uni en faveur du financement climatique mondial.
Le Fonds d’investissement climatique (CIF) a lancé son ambitieux mécanisme de marché des capitaux (CCMM) à la Bourse de Londres (LSE), conçu pour lever jusqu’à 75 milliards de dollars (58 milliards de livres sterling) pour financer des projets d’énergie propre dans les pays en développement. Cette initiative financière innovante marque une étape cruciale dans le financement mondial du climat, visant à orienter des capitaux substantiels du secteur privé vers des infrastructures vertes à fort impact.
La Banque mondiale, agissant en tant que fiduciaire, soutient le mécanisme, qui émettra des obligations de qualité investissement pour financer des projets tels que des parcs solaires et éoliens.
Sir Keir Starmer, à l'issue de sa rencontre avec le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, lors du sommet sur le climat COP29 à Bakou, a souligné l'importance de l'implication du secteur privé : « Il était grand temps que le secteur privé joue son rôle dans ce dossier. »
Un porte-parole de Downing Street a souligné l'importance de l'initiative : « Le Premier ministre a salué l’ambition de la Banque mondiale… Cela montre Londres comme une capitale de la finance verte et renforce la position de la Grande-Bretagne comme un endroit attrayant pour investir dans l’avenir. »
Le CIF, créé en 2008, rassemble les ressources des contributeurs, dont le Royaume-Uni, pour financer des initiatives écologiques à l'échelle mondiale.
Gareth Redmond-King, de l'Energy and Climate Intelligence Unit, a souligné le leadership du Royaume-Uni : « L'accueil du mécanisme de marché CIF à Londres… est un signal fort de l'engagement du Royaume-Uni à jouer un rôle de premier plan à l'échelle mondiale dans la mobilisation des financements climatiques nécessaires auprès de toutes les sources, pour soutenir les pays en développement. »
Cette initiative fait suite à l'engagement pris par le Royaume-Uni lors de la COP29 de réduire ses émissions de carbone de 81 % d'ici 2035, conformément aux recommandations du Comité sur le changement climatique. Cet objectif reflète l'engagement du pays à l'égard de sa contribution déterminée au niveau national (NDC) et de l'action climatique mondiale.
Ajay Banga, président de la Banque mondiale, a affirmé : « Le succès ne se mesurera pas uniquement à l’aune des fonds que nous collectons, mais aussi à l’impact réel de ces fonds sur le terrain. » Cette déclaration souligne la mission du CCMM qui consiste à canaliser des financements importants vers le développement durable et la transformation énergétique dans les régions économiquement vulnérables.
« L’introduction en bourse aujourd’hui du Mécanisme des marchés de capitaux du CIF témoigne de l’ingéniosité et de la collaboration face à une crise commune », a déclaré Tariye Gbadegesin, PDG des Fonds d’investissement pour le climat. « Lors de la COP29, les dirigeants de tous les secteurs ont été mis au défi d’augmenter rapidement le financement climatique… Le CCMM mobilisera des capitaux privés à grande échelle et les orientera vers des investissements à fort impact dans les énergies propres et les technologies propres. »
Créé en juillet 2024, le mécanisme des marchés de capitaux du CIF canalise les flux de trésorerie du Fonds pour les technologies propres (CTF) du CIF et collabore avec six banques multilatérales de développement notées AAA. La Banque mondiale fait office à la fois de gestionnaire de trésorerie et de fiduciaire, renforçant ainsi le cadre solide de l'initiative. Le lancement du programme obligataire fait suite à des partenariats stratégiques avec BofA Securities, BNP Paribas, HSBC et TD Securities en tant que gestionnaires principaux.
David Schwimmer, PDG du London Stock Exchange Group, a souligné l'importance du programme : « La cotation… soutenue par la Banque mondiale… est une étape importante pour le marché. Cet outil de financement innovant s'inscrit dans notre stratégie visant à permettre une croissance durable grâce à la levée de capitaux auprès d'investisseurs mondiaux. »
La sensibilisation des investisseurs est en cours pour préparer l'émission initiale d'obligations, suscitant l'intérêt grâce aux solides notations de crédit et à la structure financière du mécanisme des marchés de capitaux du CIF. « Le succès ne se mesurera pas uniquement aux fonds que nous collectons, mais aussi à l’impact réel dans le monde… », a souligné Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.
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Cette initiative s'appuie sur les 16 années d'expérience du CIF, qui a débloqué 12 milliards de dollars pour des solutions climatiques innovantes dans plus de 80 pays en développement. Les dirigeants mondiaux font écho au potentiel transformateur du mécanisme.
Edward Miliband, secrétaire d’État britannique à la sécurité énergétique et à la neutralité carbone, a affirmé : « Ce mécanisme innovant mobilisera des milliards supplémentaires de financements climatiques… essentiels pour accélérer la transition mondiale vers une énergie propre. »