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Le rapport JLL révèle un point critique en vue pour la demande de bâtiments à faible émission de carbone

Le rapport JLL révèle un point critique en vue pour la demande de bâtiments à faible émission de carbone

Le rapport JLL révèle un point critique en vue pour la demande de bâtiments à faible émission de carbone
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Principales conclusions

Les impacts des engagements carbone se matérialiseront sur les marchés des baux au cours des 12 à 24 prochains mois, créant ainsi un point de bascule où les investissements dans les bâtiments à faibles émissions de carbone commenceront à porter leurs fruits.

  • Les entreprises occupantes doivent s’assurer que leur prochain bail leur permet de démontrer des progrès substantiels par rapport à leurs objectifs – mais elles seront confrontées à des défis alors que l’offre à faible émission de carbone peine à suivre le rythme de la demande.
  • Les locataires donnent la priorité aux bâtiments économes en énergie, exempts de combustibles fossiles sur place et alimentés par une énergie propre. Pour les projets de construction, les occupants commencent à se concentrer sur des conceptions à faible teneur en carbone incorporé.
  • Ce changement crée à la fois une urgence et une opportunité pour les investisseurs qui saisissent ce moment et peuvent communiquer des progrès mesurables concernant la performance carbone d'un bâtiment.

Le paysage immobilier subit une profonde transformation alors que la durabilité occupe une place centrale. Dans un rapport intitulé « The Green Tipping Point » de JLL, les principales conclusions mettent en lumière l’impact imminent de la durabilité dans l’immobilier. 2024 est-elle l’année où les engagements carbone changeront à grande échelle les marchés du crédit-bail ?

Engagements carbone : un point de basculement approche

Selon le rapport de JLL, les effets des engagements carbone devraient se matérialiser sur les marchés de location au cours des 12 à 24 prochains mois. Ce changement imminent marquera un tournant où les investissements dans les bâtiments à faibles émissions de carbone commenceront à porter leurs fruits. Les locataires donnent de plus en plus la priorité aux espaces économes en énergie et alimentés en énergie propre, ce qui reflète un impératif stratégique pour les entreprises occupant des logements. Les investisseurs qui saisissent ce moment bénéficieront de la communication des progrès mesurables dans la performance carbone d'un bâtiment.

Dynamique offre-demande : s’efforcer de suivre le rythme

Malgré la demande croissante d’espaces de bureaux durables, l’offre de bâtiments à faibles émissions de carbone peine à répondre aux attentes. Les recherches de JLL indiquent que sans une augmentation des niveaux de rénovation, l'écart entre la demande et l'offre se creusera considérablement. D’ici 2025, environ 30 % de la demande d’espaces à faibles émissions de carbone pourrait rester insatisfaite, l’écart potentiel dépassant 70 % d’ici 2030. Cela souligne le besoin urgent d’efforts concertés pour accélérer la transition vers des solutions immobilières durables.

Perspectives régionales : le paysage varié de la durabilité

Le rapport met en évidence les dynamiques variées de l’offre et de la demande d’une ville à l’autre, façonnées par les réglementations locales et les préférences du marché. Dans des villes comme Londres et Paris, la dynamique réglementaire et les attitudes progressistes des parties prenantes stimulent la demande d’espaces à faibles émissions de carbone. Pendant ce temps, à New York et à Sydney, les mesures réglementaires et les préférences du marché en faveur des espaces économes en énergie contribuent à d’importants écarts entre l’offre et la demande. Comprendre ces nuances régionales est crucial pour naviguer dans le paysage en évolution de la durabilité.

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Politique et réglementation : catalyseurs du changement

Les interventions politiques visant à la décarbonisation gagnent du terrain à l’échelle mondiale, obligeant les parties prenantes à adopter des pratiques durables. Les gouvernements et les organismes industriels mettent en œuvre des règles de divulgation ESG obligatoires et élaborent des normes de performance pour promouvoir la transparence et la responsabilité. Ces mesures réglementaires signalent un changement fondamental dans les pratiques immobilières, encourageant les parties prenantes à adopter la durabilité comme nouvelle norme.

Regard vers l’avenir : naviguer vers le zéro carbone net

À l’approche de 2025, un moment charnière se profile pour le secteur immobilier. Alors qu’il reste moins de sept ans pour réduire de moitié les émissions, conformément à l’Accord de Paris, les parties prenantes doivent accélérer leurs efforts pour atteindre les objectifs de zéro carbone net. D’ici 2025, 30 % de la demande du marché en espaces de bureaux à faibles émissions de carbone pourrait rester insatisfaite, ce qui souligne l’urgence d’agir. Les parties prenantes doivent aligner les décisions de location sur les objectifs de développement durable afin de générer des progrès tangibles vers un avenir plus vert.

Conclusion : Faire de la durabilité la nouvelle norme

En conclusion, le rapport de JLL souligne l'impact transformateur de la durabilité sur le secteur immobilier. Alors que les parties prenantes affrontent les complexités d’un marché en évolution rapide, l’adoption de la durabilité comme nouvelle norme sera essentielle pour libérer de la valeur et de la résilience à long terme dans l’environnement bâti. En comprenant les dynamiques régionales, en tirant parti des interventions politiques et en acceptant des engagements en matière de développement durable, les parties prenantes peuvent se positionner pour réussir dans un avenir plus vert.

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