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Les régulateurs bancaires mondiaux publieront un cadre de divulgation des risques climatiques malgré le recul réglementaire des États-Unis

Les régulateurs bancaires mondiaux publieront un cadre de divulgation des risques climatiques malgré le recul réglementaire des États-Unis

Les régulateurs bancaires mondiaux publieront un cadre de divulgation des risques climatiques malgré le recul réglementaire des États-Unis
Écoutez cette histoire :

  • Le Comité de Bâle va publier un cadre de divulgation des risques climatiques : Un cadre volontaire guidera les juridictions en matière de divulgation des risques financiers liés au climat.
  • Les événements météorologiques extrêmes sont désormais une priorité : Les régulateurs bancaires mondiaux vont intensifier leurs analyses sur les implications financières des catastrophes liées au climat.
  • Le recul des États-Unis met en évidence la fracture mondiale : Les régulateurs américains réduisent leurs efforts en matière de climat, tandis que l’Europe encourage l’intégration des risques climatiques dans la supervision financière.

Les régulateurs bancaires mondiaux ont convenu d’intensifier leurs efforts pour évaluer les risques financiers posés par le changement climatique, en particulier ceux liés aux phénomènes météorologiques extrêmes, malgré la résistance croissante des États-Unis.

Lors de sa réunion du 12 mai 2025, le Groupe des gouverneurs des banques centrales et des responsables de la supervision (GHOS), l’organe de surveillance du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre tous les aspects du cadre de Bâle III et à faire progresser l’analyse des risques liés au climat.

"Les membres du GHOS ont réaffirmé à l’unanimité leur souhait de mettre en œuvre tous les aspects du cadre de Bâle III de manière complète, cohérente et dans les meilleurs délais." la La Banque des règlements internationaux (BRI) a déclaré.

Outre le suivi des réformes de Bâle III, le comité a souligné le risque climatique comme une priorité stratégique. Le Comité de Bâle publiera un cadre de divulgation volontaire du pilier 3 pour les risques financiers liés au climat. Ce cadre, bien que non contraignant, devrait établir une norme mondiale pour les régulateurs nationaux.

"Le GHOS a chargé le Comité de prioriser ses travaux visant à analyser l'impact des événements météorologiques extrêmes sur les risques financiers.« , a déclaré le BIS.

Cette décision reflète une divergence transatlantique croissante. Les régulateurs européens et britanniques continuent d'intégrer les considérations climatiques dans la supervision bancaire. La Banque centrale européenne, par exemple, a fait de la gestion des risques climatiques une priorité de sa supervision. À l'inverse, les dirigeants américains ont réduit leurs efforts.

Sous la présidence de Donald Trump, les régulateurs américains se sont retirés du Réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS) et ont abandonné un cadre commun de gestion des risques climatiques. Les analystes s'attendent à de nouveaux reculs de la part de la Réserve fédérale et de la FDIC dans les mois à venir.

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Malgré son autorité limitée, l'influence du Comité de Bâle façonne les normes bancaires mondiales. Les analystes estiment que son alignement sur les objectifs climatiques européens incitera les régulateurs nationaux à suivre son exemple, quels que soient les obstacles politiques.

"Les analystes affirment que sa réflexion est plus proche de celle des régulateurs européens et britanniques… que de celle des États-Unis.. »

Alors que la Réserve fédérale américaine a mené des analyses préliminaires des risques climatiques, son président, Jerome Powell, a souligné l'étroitesse de son mandat. Cela contraste fortement avec l'approche plus large de l'Europe visant à intégrer le risque environnemental dans la surveillance financière.

"Le président de la Fed, Jerome Powell, a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le rôle de la Fed était limité.. »

Le comité a également examiné si le cadre de Bâle, notamment en ce qui concerne le risque de liquidité et de taux d’intérêt, a fonctionné comme prévu lors de la crise bancaire de 2023, soulignant l’accent continu mis sur la résilience du système parallèlement aux menaces climatiques émergentes.

En l’absence de leadership américain, la pression du Comité de Bâle en faveur d’une base de référence mondiale en matière de divulgation pourrait devenir une norme de facto, guidant les marchés financiers vers une transparence plus robuste en matière de risques climatiques.

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