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Rapport Oliver Wyman : Le marché de l'élimination du carbone s'apprête à connaître un boom de 100 milliards de dollars d'ici 2035 grâce à des interventions stratégiques

Rapport Oliver Wyman : Le marché de l'élimination du carbone s'apprête à connaître un boom de 100 milliards de dollars d'ici 2035 grâce à des interventions stratégiques

Oliver Wyman
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  • Potentiel de 100 milliards de dollars: Avec des interventions ciblées, le marché des CDR pourrait atteindre 100 milliards de dollars par an d’ici 2030-2035.
  • Mise à l'échelle nécessaire: La demande actuelle doit augmenter de 3 à 5 fois pour soutenir les niveaux d’investissement.
  • Action requise: L’industrie doit éliminer les obstacles à la demande et à l’offre de CDR pour atteindre les objectifs de zéro émission nette.

Un nouveau rapport d'Oliver Wyman, en collaboration avec la City of London Corporation et le UK Carbon Markets Forum, prévoit que le marché mondial de l'élimination du dioxyde de carbone (CDR) pourrait atteindre 100 milliards de dollars par an d'ici 2030-2035 avec les bonnes interventions. Malgré un intérêt et des investissements croissants, le marché est confronté à des défis importants pour atteindre les objectifs climatiques.

Les projets CDR visent à éliminer et à stocker le dioxyde de carbone de l'atmosphère, suscitant l'intérêt des entreprises acheteurs, des investisseurs et des développeurs de projets en raison de leur potentiel à lutter contre les émissions difficiles à réduire. Plus de 30 milliards de dollars ont été investis à l’échelle mondiale en prévision de cette croissance, mais la demande de crédits CDR n’est pas encore suffisante pour soutenir le niveau d’investissement nécessaire pour atteindre le zéro net.

À l'échelle mondiale, 32 milliards de dollars ont été investis dans des projets CDR, dont 21 milliards de dollars dans des solutions techniques et 11 milliards de dollars dans des solutions basées sur la nature. Les dépenses publiques représentent 15 milliards de dollars, tandis que les investisseurs privés contribuent à hauteur de 17 milliards de dollars. Cependant, la demande doit être multipliée par 3 à 5 pour maintenir les niveaux d’investissement actuels.

Le rapport identifie les principaux obstacles à la demande de CDR, tels que le manque de directives sur les suppressions dans les objectifs de décarbonation et l'absence de normes de qualité universelles. Les actions clés comprennent l'articulation du rôle des suppressions dans la stratégie net zéro du Royaume-Uni, la fourniture de conseils aux entreprises, l'établissement de seuils de surveillance et de vérification, y compris les suppressions sur les marchés de conformité, le détail des mécanismes de subvention et le soutien au développement du marché financier CDR.

Du côté de l’offre, le rapport met en évidence des défis tels que l’incertitude quant à la demande future de crédit CDR et le manque de clarté des politiques du secteur public. Il existe également une ambiguïté quant au rôle des déménagements dans les plans de transition et quant à savoir si les prix élevés entraveront les achats à grande échelle.

James Davis, associé et co-responsable du climat et du développement durable pour l’Europe, Oliver Wyman, a déclaré : «Nous assistons à une augmentation significative de l’attention et des investissements envers les projets CDR, soulignant la reconnaissance croissante de leur rôle dans la transition. Cependant, la demande de crédits carbone générés par ces projets d’élimination n’est pas encore suffisante pour soutenir même les niveaux d’investissement actuels, sans parler du niveau requis pour atteindre les objectifs climatiques. Le Royaume-Uni est bien placé pour s’imposer comme une plaque tournante majeure des activités d’élimination du carbone, créant de nouvelles opportunités d’emploi et stimulant la croissance économique, tant à Londres que dans les principales régions industrielles. Mais des mesures seront nécessaires pour surmonter les obstacles à la mise à l’échelle et accélérer les progrès. »

Chris Hayward, président des politiques de la City of London Corporation, a ajouté : «Le rôle des technologies vertes dans la transition vers le zéro émission nette ne peut être sous-estimé. Les technologies CDR sont au cœur de cette dynamique, comme en témoignent ces résultats et nous devons donc continuer à souligner leur importance dans la stratégie climatique. Le Royaume-Uni étant positionné comme pionnier en matière d’expertise en matière de finance verte, nous pouvons dynamiser la mise en œuvre des projets CDR et faire avancer les efforts visant à maintenir le taux de 1.5°C en vie.. »

Article connexe: Citi sélectionne S&P Global et l'analyse du crédit climatique d'Oliver Wyman pour améliorer ses initiatives de simulation de crise climatique mondiale et de reporting ESG

Dame Clara Furse, président du UK Carbon Markets Forum, a souligné : «Les technologies CDR jouent un rôle essentiel dans la transition vers le zéro net. Avec les bonnes interventions, le Royaume-Uni peut tirer parti de son expertise technique et de son infrastructure financière pour canaliser les financements vers les projets CDR afin d’obtenir un impact climatique indispensable. Nous avons besoin que toutes les sources de financement travaillent ensemble pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. »

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