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L’ESG au-delà de la conformité : les perspectives de KPMG Canada

L’ESG au-delà de la conformité : les perspectives de KPMG Canada

L’ESG au-delà de la conformité : les perspectives de KPMG Canada
Écoutez cette histoire :
  • KPMG : 55 % des PDG canadiens estiment qu’il est possible de répondre simultanément à toutes les priorités ESG, reflétant un engagement croissant en faveur de l’intégration de la durabilité.
  • Les obligations réglementaires et de reporting poussent 78 % des PDG à donner la priorité à l'ESG, soulignant l’impact des nouvelles lois comme le projet de loi C-59.
  • 75 % des PDG anticipent des rendements ESG substantiels d'ici trois ans, mais 63 % admettent avoir des difficultés à intégrer l’ESG comme moteur de valeur.

Les défis ESG croissants pour les PDG canadiens

D’après KPMG Perspectives du PDG pour 2024Les dirigeants canadiens placent la durabilité au premier plan, motivée par des événements météorologiques extrêmes, des technologies disruptives, des changements réglementaires et l’évolution des demandes des consommateurs.

"Les exigences imposées aux PDG canadiens sont considérables, les dirigeants étant sous pression pour s’attaquer à des enjeux tels que le risque climatique, la décarbonisation et les chaînes d’approvisionnement éthiques. Les complexités opérationnelles, logistiques, financières et désormais juridiques du développement durable exigent que l’ensemble de la haute direction travaille ensemble pour intégrer les facteurs ESG dans l’ensemble de l’organisation. » dit Doron Télém, Associé et leader national ESG, KPMG au Canada.

Doron Telem, associé et leader national ESG, KPMG au Canada.

Principales conclusions du rapport

  • 29 % des PDG canadiens citent l’ESG comme leur principale préoccupation opérationnelle, soit plus de deux fois la moyenne mondiale (13 %).
  • 53 % des PDG estiment que leurs déclarations en matière de développement durable peuvent résister à un examen minutieux, en hausse de 29% dans 2023.
  • Les préoccupations réglementaires, en particulier le projet de loi C-59, sont à l’origine de 78 % des priorités ESG.
  • 62 % des OSC déclarent que leurs organisations ont adopté une approche ESG stratégique, mais les barrières persistent.

Le rôle de la réglementation et de la stratégie

L'introduction d' Le projet de loi C-59, qui vise à freiner le greenwashing, a intensifié la surveillance des déclarations environnementales et sociales. Alors que 53 % des PDG expriment leur confiance dans leurs déclarations, beaucoup collaborent étroitement avec les directeurs du développement durable pour aligner les stratégies ESG sur les objectifs opérationnels.

M. Telem a souligné : "Bien que les pressions réglementaires placent les facteurs ESG au premier plan, les entreprises se rendent compte que la résilience et la gestion des risques sont en fait au cœur de leurs préoccupations. Les équipes de direction se réunissent pour analyser les facteurs ESG qui doivent être pris en compte à court et à long terme. »

Surmonter les obstacles ESG

Malgré les progrès réalisés dans l’adoption des critères ESG, Les OSC canadiennes signalent des obstacles systémiques qui entravent une mise en œuvre efficace, notamment l’allocation des ressources, les lacunes en matière d’expertise et les limitations des données.

Pour aller au-delà de la conformité, KPMG conseille aux entreprises canadiennes de :

  1. Investir dans des initiatives ESG à long terme avec la bonne technologie et l'expertise.
  2. Intégrer l'ESG dans les opérations de base et les processus décisionnels pour renforcer la résilience.
  3. Affiner les modèles de retour sur investissement pour mieux tenir compte de l’atténuation des risques et des opportunités liées à l’ESG.

Alors que les PDG et les responsables de la sécurité alignent leurs efforts, la voie à suivre nécessite des stratégies solides et une collaboration au sein de la haute direction.

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