Plus de la moitié (56 %) des dirigeants d'entreprises font état de progrès significatifs en matière de développement durable : enquête ERM

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- Principaux obstacles identifiés : Le manque d’incitations financières, le coût élevé des technologies et la faiblesse de la réglementation entravent les efforts de durabilité.
- Fonctions critiques désactivées : Les opérations et les infrastructures font état d’une faible implication, bien qu’elles soient essentielles à l’intégration des objectifs de durabilité.
- Solutions pratiques proposées : La formation, les incitations financières et l’intégration opérationnelle sont essentielles au progrès mais sous-utilisées.
Pourquoi c'est important:
Selon l'enquête sur la transformation de la durabilité menée par ERM, les efforts des entreprises en matière de développement durable sont voués à l'échec en raison d'obstacles internes et externes. Il est essentiel de surmonter ces obstacles pour atteindre des objectifs ESG ambitieux et saisir des opportunités commerciales.
Principales conclusions:
ERM a interrogé des cadres dirigeants et des responsables opérationnels de différents secteurs pour évaluer les progrès en matière de développement durable. Les principaux obstacles sont les suivants :
- Manque de motivations financières lié à la performance en matière de développement durable (48 %).
- Coûts élevés ou indisponibilité de la technologie requise (43%).
- Application faible ou insuffisante de la réglementation (41 %).
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Disparité dans l’engagement :
L’enquête a révélé un décalage entre l’optimisme des dirigeants et les réalités opérationnelles :
- Dirigeants de la haute direction:56 % signalent des progrès significatifs dans leurs efforts en matière de développement durable.
- Gestionnaires:Seuls 48 % partagent cet optimisme, évoquant une faible intégration des objectifs de développement durable dans les opérations (37 % contre 28 % des cadres dirigeants).
- Équipes d'exploitation et d'infrastructure:Seuls 42 % se sentent significativement impliqués, ce qui est le niveau le plus faible parmi les fonctions critiques de l’entreprise.
"L’intégration des objectifs de développement durable dans les plans d’affaires et les opérations n’avance pas assez vite pour que les entreprises puissent gérer efficacement cette transition,« a déclaré Sabine Hoefnagel, responsable mondiale du développement durable et des risques chez ERM.

Des solutions pour progresser :
L’enquête identifie des mesures concrètes pour combler les lacunes et stimuler l’engagement :
- Motivations financières:Lié à la performance en matière de durabilité pour les dirigeants et les employés.
- Formation sur mesure:Axé sur les besoins fonctionnels et les compétences liées à la durabilité.
- Intégration opérationnelle:Des objectifs clairs, des données détaillées et des outils de suivi pour intégrer la durabilité dans les activités quotidiennes.
"Il est essentiel que les entreprises s'attaquent à certains des obstacles aux progrès en matière de développement durable et trouvent des moyens d'impliquer leurs employés dans ce parcours.« , a souligné Hoefnagel.
La plus grande image:
Les dirigeants constatent davantage de progrès dans les domaines de l’équité et des questions sociales (57 %) que dans les domaines du climat (47 %) et de la nature (45 %). L’ERM souligne l’importance de la collaboration interfonctionnelle et de la simplification des cadres de développement durable pour une mise en œuvre pratique.
Bottom line:
Pour exploiter pleinement le potentiel du développement durable, les entreprises doivent aligner leurs mesures incitatives, responsabiliser leurs dirigeants et intégrer les objectifs ESG dans l’ensemble de leurs opérations. Celles qui agissent dès maintenant seront les mieux placées pour atteindre une résilience à long terme et capitaliser sur les opportunités commerciales.
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