Tim Mohin : Présentation de la nouvelle directive européenne sur le devoir de diligence

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L’Europe a maintenu son leadership en matière de politique de développement durable avec l’approbation de la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CS3D) à la fin de la semaine dernière. La nouvelle politique exige que les entreprises identifient et atténuent les impacts environnementaux et sociaux négatifs dans leurs chaînes d'approvisionnement.
Alors que cette directive devait être finalisée en janvier, le soutien s'est estompé à mesure que la réaction contre la réglementation excessive en Europe s'est intensifiée. Après 45 jours d'intenses négociations, une majorité de Les États membres de l'UE ont approuvé une version considérablement modifiée de la politique. Un changement d'Italie à la dernière minute a suffi à obtenir la « majorité qualifiée » de plus de 11 États membres, représentant plus de 15 % de la population de l'UE..
Voici les aspects clés :
Applicabilité progressive :
- 2027: Entreprises de l’UE comptant > 5,000 1.5 salariés et un chiffre d’affaires mondial > 1.5 milliard d’euros ; Entreprises non européennes dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est supérieur à XNUMX milliard d’euros.
- 2028: Entreprises de l'UE comptant > 3,000 900 salariés et un chiffre d'affaires mondial > 900 millions d'euros ; Entreprises non européennes dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est supérieur à XNUMX millions d’euros.
- 2029: Entreprises de l'UE comptant > 1,000 450 salariés et un chiffre d'affaires mondial > 450 millions d'euros ; Entreprises non européennes dont le chiffre d’affaires net dans l’UE est supérieur à XNUMX millions d’euros.
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Obligations de diligence raisonnable :
- Une politique de diligence raisonnable devra être établie en concertation avec les salariés
- Identifier, évaluer et prioriser les impacts négatifs
- Traiter et remédier aux impacts négatifs
- S'engager avec les parties prenantes pour l'identification et l'atténuation des impacts négatifs
- Mettre en place un mécanisme de réclamation
- Surveillance continue de l'efficacité au moins tous les 12 mois et après l'apparition de changements importants ou de nouveaux risques.
- Publier une déclaration annuelle sur la diligence raisonnable sur les questions à moins qu'elles ne soient couvertes par des rapports en vertu de la directive sur les rapports de développement durable des entreprises.
- Conserver la documentation pendant au moins cinq ans
- Des amendes pouvant aller jusqu'à 5 % du chiffre d'affaires mondial des entreprises peuvent être imposées en cas de non-conformité.
Le projet de loi a franchi mardi son prochain obstacle avec beaucoup moins de contrainte, dépassant la commission des affaires juridiques du Parlement européen par 20 voix contre 4.. Il va maintenant être soumis au vote en plénière du Parlement en avril, où il devrait être facilement adopté.
Ce Lecture intelligente l'article est rédigé par Tim Mohin, responsable mondial du développement durable, BCG. Chaque semaine, ESG News propose des commentaires intelligents de praticiens et d'experts ESG pour résoudre les problèmes de la semaine. Envoyez votre ESG Smart Read à [email protected]
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