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Un déficit annuel de 737 milliards de dollars dans le financement basé sur la nature met en péril les deux tiers du PIB de l'Asie, selon un rapport du CDP

Un déficit annuel de 737 milliards de dollars dans le financement basé sur la nature met en péril les deux tiers du PIB de l'Asie, selon un rapport du CDP

Un déficit annuel de 737 milliards de dollars dans le financement basé sur la nature met en péril les deux tiers du PIB de l'Asie, selon un rapport du CDP
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Le CDPLe dernier rapport de Nourrir la nature : réduire les risques liés à la finance basée sur la nature en Asie, examine la nécessité urgente d'une participation accrue du secteur privé au financement basé sur la nature. Alors que la perte de biodiversité et les défis climatiques menacent jusqu'à deux tiers du PIB de l'Asie, le rapport souligne que des interventions financières urgentes sont essentielles pour protéger et restaurer les écosystèmes de la région.

Principales constatations:

  • Biodiversité en danger : L'Asie, qui abrite 18 % des forêts de la planète et de nombreux écosystèmes, est confrontée à la menace d'une perte de biodiversité. Cette menace met non seulement en danger les économies dépendantes de la nature, mais pourrait également perturber la pollinisation, la production agricole et les chaînes de valeur liées aux ressources naturelles.
  • Déficit de financement : Le secteur public domine le financement des solutions fondées sur la nature (SFN), contribuant à hauteur de 82 % des 165 milliards de dollars alloués en 2022. Toutefois, ce montant est inférieur aux 737 milliards de dollars par an nécessaires pour atteindre les objectifs en matière de climat et de biodiversité d’ici 2050.
  • Besoin de capitaux privés : Le financement du secteur privé est essentiel pour combler le déficit de financement actuel. Malgré les investissements considérables nécessaires, 5 140 milliards de dollars de capitaux privés continuent d’affluer dans des secteurs nuisibles à l’environnement, ce qui représente une disparité de XNUMX fois par rapport aux investissements dans des projets respectueux de la nature.

Les défis du financement basé sur la nature :

Le rapport souligne les multiples défis qui entravent l’adoption généralisée des NbS, notamment :

  1. Mesure d'impact : La quantification des retours environnementaux et financiers des solutions basées sur la nature reste un obstacle à la mise à l’échelle des investissements.
  2. Perception du risque élevé : Les projets NbS ont souvent de longues périodes de remboursement et sont perçus comme à haut risque par les investisseurs institutionnels.
  3. Obstacles juridiques et réglementaires : Le manque de clarté de la propriété foncière, les contraintes réglementaires et l’absence de politiques régionales contraignantes compliquent encore davantage les investissements dans les solutions fondées sur la nature.

Opportunités et recommandations :

Pour surmonter ces défis, le rapport appelle à plusieurs actions :

  • L'évaluation des risques: Les institutions financières devraient évaluer l’exposition de leurs portefeuilles aux risques liés à la nature et fixer des objectifs de financement assortis de délais qui soutiennent la conservation de la nature.
  • Financement mixte : Le financement public et les capitaux concessionnels peuvent contribuer à réduire les risques liés aux projets NbS, permettant aux institutions financières d’accéder à un financement commercial plus abordable.
  • Modèles de financement innovants : Des instruments tels que les prêts liés au développement durable, les obligations vertes et l’assurance paramétrique peuvent contribuer à accroître l’adoption des solutions fondées sur la nature.

Assurance paramétrique et capital-risque comme solutions :

L’assurance paramétrique, qui déclenche des paiements en fonction d’événements climatiques prédéfinis, offre un moyen plus rapide et plus fiable d’assurer les écosystèmes et d’attirer les investissements privés. De même, les investissements en capital-risque dans les technologies liées à la nature, bien qu’actuellement sous-capitalisés, représentent une opportunité de forte croissance pour la région.

Conclusion:

Le rapport du CDP conclut que même si des obstacles importants subsistent dans la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature, le secteur financier peut jouer un rôle essentiel pour ouvrir de nouvelles opportunités en réalignant les flux de capitaux, en favorisant les partenariats public-privé et en soutenant des projets NbS de haute qualité. Pour protéger la biodiversité de l'Asie et contribuer à un avenir positif pour la nature, il faut un effort concerté pour financer des solutions fondées sur la nature et réduire les risques liés aux investissements.

Contexte:
Le rapport s’inscrit dans le prolongement des efforts mondiaux tels que la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres et le Cadre mondial pour la biodiversité, qui soulignent la nécessité cruciale de mettre un terme à la déforestation et à la perte de nature pour construire un avenir durable.

Pour plus de détails, vous pouvez accéder au rapport complet ici.

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