Unilever publie une étude sur le lobbying lié au climat des principales associations professionnelles

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Unilever, publiant sa première revue de l'engagement en matière de politique climatique, exhorte les associations industrielles à intensifier leur engagement dans la défense du climat. L'entreprise souligne la nécessité d'une collaboration entre divers acteurs, notamment les gouvernements, les entreprises et la société civile, pour lutter contre le changement climatique et faciliter une transition juste vers une économie à faibles émissions de carbone.
Tout en reconnaissant ses propres progrès en matière de réduction des émissions de plus des deux tiers depuis 2015, Unilever souligne la nécessité d'une action plus large au-delà de ses opérations. Des politiques gouvernementales fortes sont jugées essentielles pour créer un environnement propice à l’action des entreprises et atteindre les objectifs mondiaux de zéro émission nette. Unilever milite activement en faveur de politiques alignées sur la limite de réchauffement de 1.5°C de l'Accord de Paris. Cependant, ils reconnaissent les limites des entreprises individuelles et soulignent le rôle crucial des associations industrielles pour influencer l'action gouvernementale.
L'étude, intitulée « Climate Policy Engagement Review », évalue les efforts de sensibilisation au climat de 27 associations industrielles avec lesquelles Unilever collabore. Cela va au-delà de la simple analyse de leurs positions et déclarations, en approfondissant leur bilan public d'activités de 2022 et 2023. Ce changement met en évidence la position d'Unilever selon laquelle le simple alignement sur l'Accord de Paris est insuffisant et nécessite des actions concrètes pour être efficace.
La recherche a révélé des résultats préoccupants. Alors que 18 associations se sont alignées sur les positions politiques d'Unilever en matière de climat, huit n'ont pas fait état publiquement d'un engagement significatif du gouvernement, et quatre ont affiché un faible engagement. De plus, huit associations ont démontré un décalage avec Unilever dans au moins un domaine politique clé. Tout en reconnaissant les pressions internes et externes complexes auxquelles sont confrontées ces associations, l’étude souligne la nécessité d’aller au-delà de l’approche du « plus petit dénominateur commun » et les encourage à devenir des agents actifs du changement.
Unilever décrit différentes étapes de l'examen visant à remédier au désalignement. Il s’agit notamment de collaborer avec des associations pour revoir leurs positions en matière de politique climatique, établir des sous-comités climatiques dédiés et améliorer la transparence concernant les activités de lobbying. Tout en reconnaissant les défis, ils s'engagent à se concentrer sur des actions pratiques et réalisables pour les associations au cours de la prochaine année. En fin de compte, Unilever vise à ce que ses partenariats soient des catalyseurs de changement positif et se réserve le droit de retirer les cotisations si aucune amélioration significative n'est observée.
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Cet examen marque la première étape d’une initiative plus large. En tant que membre de plus de 600 groupes industriels, Unilever vise à s'aligner pleinement sur les objectifs climatiques des associations concernées. Ils prévoient de mettre à jour l'examen chaque année pour suivre les progrès et se tenir responsables. En combinant des partenariats constructifs avec une transparence accrue, Unilever espère non seulement atteindre ses propres objectifs climatiques, mais également inspirer un changement positif au sein du monde des affaires.
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