La Commission européenne va retirer son règlement sur l'écoblanchiment
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Le vendredi 20 juin 2025, le Commission européenne a annoncé sa décision de retirer le Directive sur les revendications vertes, un élément essentiel de la stratégie de l'UE Green deal Politique visant à protéger les consommateurs en garantissant que les allégations environnementales du marketing soient exactes, fondées sur des données scientifiques et vérifiées de manière indépendante. Sans cette politique, la réglementation reviendra aux législations nationales, ce qui entraînera probablement des règles incohérentes entre les pays de l'UE et une approche fragmentée de la lutte contre la pollution. écoblanchiment, ce qui pourrait affaiblir les efforts déployés dans le cadre de la Accord vert de l'UE.
Développements Clés
Lors du point de presse de la Commission à Bruxelles à 11h50 CEST, le porte-parole Maciej Berestecki a confirmé : « La Commission a l'intention de retirer la proposition sur les allégations écologiques en raison du contexte actuel. » En quelques minutes, de grands médias comme Politique UE, Euronews, Actualités ESGet les attaches Actualités E&E a rapporté la décision, amplifiant sa portée.
Qu’était la directive sur les allégations écologiques ?
Lancé en mars 2023, le Directive sur les revendications vertes visant à combattre écoblanchiment en établissant des normes européennes pour les allégations environnementales en matière de marketing. Les principales dispositions comprenaient :
- Exiger des entreprises qu'elles justifient leurs déclarations environnementales volontaires par des des preuves scientifiques et une vérification indépendante.
- Limiter l'utilisation de produits non réglementés labels environnementaux.
- Améliorer la transparence dans le marketing des produits.
La directive répond aux conclusions selon lesquelles plus de 50 % des allégations écologiques dans l’UE étaient vagues ou trompeuses, et 40 % manquaient de preuves.
Pourquoi a-t-il été retiré ?
Le retrait fait suite aux critiques de la Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe politique du Parlement européen. Dans une lettre officielle, le PPE a souligné :
- La directive complexité et potentiel fardeau réglementaire sur les entreprises.
- L’absence d’une procédure formelle évaluation de l'impact.
- Questions sur la proposition proportionnalité.
La décision de la Commission reflète ces préoccupations, en donnant la priorité à la simplification réglementaire.
Prochaines étapes
La Commission devrait émettre un avis de retrait officiel à l'intention du Parlement européen et Conseil début de la semaine prochaine. Bien que l'un ou l'autre organisme puisse s'y opposer, une opposition est peu probable compte tenu du sentiment actuel.
Implications pour la politique environnementale de l'UE
Sans le Directive sur les revendications vertes, réglementation du marketing environnemental reviendra aux lois nationales, créant potentiellement :
- Obligations de conformité incohérentes pour les entreprises opérant dans tous les États membres de l’UE.
- Une approche fragmentée pour lutter contre écoblanchiment, sapant le Green dealses ambitions.
Ce retrait marque un nouveau revers pour le Accord vert de l'UE, soulevant des questions sur la capacité du bloc à normaliser pratiques durables et appliquer responsabilité environnementale.
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