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La Nouvelle-Zélande réduit de moitié ses crédits d'émission pour renforcer le marché ETS et atteindre ses objectifs climatiques

La Nouvelle-Zélande réduit de moitié ses crédits d'émission pour renforcer le marché ETS et atteindre ses objectifs climatiques

Écoutez cette histoire :
  • La Nouvelle-Zélande réduira ses crédits d’émission de 45 millions à 21 millions d’unités entre 2025 et 2029.
  • Le gouvernement maintient les prix d’enchères et de réserve actuels afin de maintenir la stabilité du marché.
  • Cette mesure vise à rétablir la confiance dans le système d’échange de quotas d’émission (ETS) et à s’aligner sur les objectifs climatiques.

La Nouvelle-Zélande prend des mesures décisives pour rétablir la confiance dans son système d'échange de quotas d'émission (ETS) en réduisant considérablement le nombre de crédits d'émission disponibles entre 2025 et 2029. Le gouvernement a annoncé que la disponibilité des unités, qui représentent une tonne métrique de dioxyde de carbone ou son équivalent, sera réduite de 45 millions à 21 millions.

L'offre excédentaire d'unités a conduit à une dépréciation du prix du carbone et à l'échec des enchères, ce qui menace la réalisation des objectifs climatiques de la Nouvelle-Zélande. Le ministre du changement climatique, Simon Watts, a souligné : «L’offre excédentaire d’unités détenues par les participants a contribué à la dépréciation du prix du carbone. Cette situation a conduit, en partie, à l’échec des récentes enchères et constitue un risque pour la réalisation de nos objectifs climatiques et de nos budgets d’émissions. »

Malgré la réduction du nombre d'unités, le gouvernement maintiendra le prix plancher actuel des enchères, le prix de réserve de maîtrise des coûts et les volumes de réserve des unités néo-zélandaises. Watts a noté : «Ces paramètres font leur travail et doivent être laissés tels quels. »

Article connexe: Air New Zealand abandonne ses objectifs de réduction de l’intensité carbone pour 2030 dans le cadre d’un changement de politique climatique

La réduction du nombre d'unités devrait entraîner une hausse du prix du carbone, ce qui incitera les entreprises et les particuliers à réduire leurs émissions. Bien que cela puisse entraîner des coûts plus élevés, la modélisation du gouvernement suggère que l'impact sur les Néo-Zélandais ordinaires sera minime. Watts a réitéré l'engagement du gouvernement en déclarant : «Nous avons besoin d’un prix du carbone pour encourager les entreprises et les particuliers à réduire leurs émissions afin d’atteindre nos objectifs climatiques.. »

Ces changements entreront en vigueur dès la première vente aux enchères en 2025, marquant une étape cruciale dans la stratégie climatique de la Nouvelle-Zélande.

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